
Du 9 au 12 février 2025 nous avons accueilli deux artistes-graphistes dans un groupe de spécialité arts plastiques de première, pour un projet bien sympa : la conception de panoplies vestimentaires en papier plié, découpé et sérigraphié.
Au préalable, nous avions déjà, nous élèves, préparé quelques idées, des esquisses de costumes, de symboles et de motifs. Ceci en lien avec un atelier théâtre à coloration philosophique, qui présentera cette année son spectacle sur le thème de la mort, traitée de manière profonde mais aussi hilarante. Nous avons vu qu’il n’y avait pas qu’une seule façon de représenter la mort et l’avons étudiée partout dans le monde. Ainsi, sur scène, chacune des religions ou mythologies choisies aura besoin d’un costume. Cette collaboration entre l’atelier de théâtre et les arts plastiques, nous permet de designer les tenues de Hel (déesse des morts dans la mythologie nordique), d’Anubis (dieu des morts dans la mythologie égyptienne), de Mictlantecuhtli (dieu des morts dans la mythologie aztèque), d’un Shinigami samouraï (monstre des légendes japonaises), de Kali (déesse du pouvoir destructeur du temps en Inde) et de l’incontournable Maman Brigitte (protectrice des morts dans la mythologie vaudou) !

















Le premier jour après avoir pris connaissance du travail des artistes et leur avoir posé plein de questions sur leur métiers, nous avons fait des exercices, par exemple trouver des mots qui évoquaient nos divinités respectives pour en faire des motifs à l’encre de Chine, avec l’énergie du mot, suivi d’essais en volume d’une coiffe et d’un élément tenant sur les épaules avec les papiers utilisés auparavant. Puis nous avons préparé les motifs sur un papier spécial pour la sérigraphie du lendemain.
Le deuxième jour fut consacré à la sérigraphie de motifs sur de très grandes feuilles préalablement peintes, puis à la conception de petites figurines pour trouver comment faire le volume de notre costume d’abord en miniature.







Le troisième jour fut le climax : nous n’avions que la matinée pour découper, plier, coller, assembler, nos papiers. L’achèvement des costumes s’est fait à temps, et le shooting photo s’est avéré concluant.
Cette résidence était une expérience intéressante et enrichissante pour nous. Nous sommes fiers du résultat et nous nous sommes bien amusés. Et nous nous montrons ravis d’avoir pu représenter beaucoup de cultures diverses et de n’avoir fait que cela pendant deux jours et demi. Nous remercions les artistes de l’association Superseñor de nous avoir transmis leurs connaissances en toute bienveillance.
Anatole Jeannin Gabriel Baillagou
